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En savoir plus : les soft-skills

Définitions des soft skills :

Le terme de soft skills apparaît dans les années 60 aux États-Unis. Les dictionnaires anglo-saxons donnent cette définition « Une compétence personnelle, qui est habituellement interpersonnelle, non spécialisée, difficile à évaluer, comme par exemple, le leadership ou la responsabilité. ». Ce sont donc des compétences non techniques, des qualités humaines en rapport avec la personnalité, le savoir-être.

L’apprentissage de ces compétences se fait dans un premier temps en famille, à l’école ou lors d’autres activités (sportives, artistiques…). Par la suite, les compétences techniques deviennent prioritaires notamment au cours des études supérieures mais depuis peu les écoles et universités les intègrent à travers des cours spécialement dédiés.

Quelles sont ces compétences ?

En 2019, le Forum économique mondial donne le top 3 :

• La résolution de problèmes, le sens critique, l’innovation et la créativité
• La capacité de faire face à des situations complexes et ambigües
• La communication

Elles sont nombreuses parmi elles : adaptabilité, autonomie, capacité à déléguer, à motiver, confiance en soi, coopération ou bien encore tout ce qui touche au développement personnel : écoute, empathie, esprit d’équipe, gestion du stress et du temps, intelligence émotionnelle…

Est-il possible de développer ces compétences ?

S’agissant de compétences individuelles naturellement plus ou moins présentes, il est tout à fait possible de les développer, les faire évoluer. Cela nécessite de la part de l’individu une motivation, une acceptation du changement et un travail volontaire passant par des mises en situation.

Quel est l’impact du développement des soft skills dans les entreprises ?

Un coaching de compétences « savoir-être et savoir-vivre » a un réel impact sur le climat au sein de l’entreprise et des équipes. De même, l’individu lui-même gagne en assurance et confiance en soi.

Selon une étude d’Oxford, 42% des métiers vont disparaitre d’ici 20 ans. La robotisation va s’étendre et les soft-skills seront indispensables pour accompagner cette transition sans subir le phénomène d’obsolescence, il s’agit donc d’un investissement d’avenir « gagnant-gagnant ».