Aujourd’hui, la lecture de l’article: « Le podcast «Post-Scriptum», l’univers impitoyable des cours de récréation » sur l’univers des cours d’écoles, me fait réagir. Pour l’avoir observé dans différentes écoles, ces témoignages d’enfants reflètent une triste réalité des comportements en cours de récréation.
Heureusement, il existe des solutions comme les pratiques restauratives. Elles restent à développer dans nos écoles. Voici quelques informations sur le sujet.
N.B : Cap -parentalité propose un programme spécifique (pour toute demande: contactez-moi)
Le réseau Canopé propose une découverte depuis 2019 avec peu d’écoles qui adhérent. Beaucoup d’informations sur divers sites du ministère et peu d’écoles en formation
Sites : Réseau Canopé, Climat scolaire, Occe, éduscol,
Pourquoi cela fonctionne depuis longtemps avec de bons résultats ailleurs et si peu en France ?
Depuis 2013 le sujet est abordé, étudié avec des enquêtes, des statistiques ou des circulaires comme par exemple sur le site de l’éducation nationale : https://www.education.gouv.fr/bo/16/Hebdo13/MENE1607984C.htm?cid_bo=100367
Quelques explications possibles:
Peut-être, est-ce, ce mode de fonctionnement ?
Peut-être est-ce le manque d’informations claires, des formations peu orientées « pratiques » proposées par des associations reconnues par le ministère qui restent (par obligation) dans la formation purement didactique et parfois très couteuses ou bien par peur que cela demande encore plus de charge de travail ?
Selon Joëlle Timmermans-Delwart:
« Lorsque qu’un établissement envisage l’approche Restaurative comme une solution occasionnelle ou en dernier recourt, … il y a peu de changements, aussi bien chez l’individu que dans la communauté scolaire.
La clé se trouve dans l’adoption systématique par l’école d’une philosophie et d’une culture des pratiques de Justice Restaurative ainsi que d’un usage constant de celles-ci dans chaque classe par chaque professeur. »
(Extrait du livre de Joëlle TIMMERMANS-DELWART et Jeanine BLOMART « Pratiquer la Concertation restaurative en groupe avec les jeunes »)
Même si cela est absolument nécessaire, cela peut effectivement freiner les directeurs d’établissements en France qui sont déjà surchargés de travail et les équipes pédagogiques qui ont fort à faire.
Je pense qu’une reformulation est nécessaire dans notre contexte scolaire :
- Combien de temps passez-vous à régler des conflits entre élèves ?
- Combien de temps perdez-vous à instaurer un climat propice au travail pour tous dans la classe ?
- Quelle est votre état d’esprit quand vous sentez vos élèves stressés, tristes ?
Seriez-vous prêt à la mise en place de cette pratique si cela réduit le temps passé et l’énergie demandée d’au moins trois quart ?
« Cette pratique, depuis les années 70, a fait ses preuves dans de nombreux pays occidentaux.
Les résultats sont probants : Exemple de résultats concrets obtenus par « Transforming Conflict » :
- 93% de réduction du nombre d’exclusion
- 78% de diminution des renvois de l’école au service de la délinquance des jeunes
- 48% de baisse des comportements antisociaux des jeunes en ville
- 60% de réduction de congés maladie liés au stress du personnel
ET 94% de hausse de participation à la vie de l’établissement va permettre:
- L’ encouragement des jeunes à pratiquer une auto-régulation interne
- L’ écoute des besoins du personnel et des étudiants
- L’amélioration de la santé et le bien être du personnel »
(Source:Service de pratiques restauratives)
Pour plus d’informations en vidéo: https://youtu.be/9MsWz47rYyw
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